une l'âme du monde

L’âme du monde – Frédéric Lenoir

Titre : L’âme du monde
Saga : Tome unique
Auteur : Frédéric Lenoir
Editions : Pocket
Genres : Conte philosophique
Couverture : Emilie Capman

 

Résumé : Alors qu’un catastrophe planétaire s’annonce, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent pour transmettre à deux adolescents les clés de la sagesse universelle.

Mon avis :
J’avais très envie de lire ce livre qu’on m’avait vendu comme un très beau conte philosophique porteur de messages importants. Après ma lecture, je ressors déçue d’avoir trouvé moins que ça dans la forme du livre. Je m’attendais à trouver une véritable histoire enrichie de ses réflexions et messages. Dans l’âme du monde, j’ai été déconcertée puisque j’ai trouvé que l’histoire n’était qu’un prétexte. Sept sages d’horizons et de croyances différents reçoivent un message les invitant à se rendre dans un temple dans l’Himalaya pour partager leur sagesse auprès de deux jeunes gens qui représentent l’avenir du monde alors qu’une catastrophe imminente s’annonce. La suite du livre se présente comme une succession de leçons dispensées aux adolescents auxquelles on assiste en tant que lecteur. Le livre n’engage pas à une réflexion autonome et n’utilise pas d’images pour transmettre son contenu au lecteur et j’ai trouvé ça pas assez subtil et peu attrayant.

Parlons du fond à présent. Malheureusement, je suis aussi un peu mitigée sur le contenu. Ce que j’ai aimé, c’est voir les leçons professées par des interlocuteurs si variés : ils viennent des 4 coins du monde, sont de confessions très différentes mais sont capables de dispenser un seul message qui convient à tous et apparaît universel. Certaines réflexions sont intéressantes et permettent d’envisager des questions d’un point de vue nouveau. Cependant, pour la plus grande part, j’ai trouvé que les leçons des sages relevaient plus du bons sens élémentaire que de la réelle sagesse. Beaucoup de choses sont très simples et je trouve qu’on retient assez peu de choses quelques temps après la lecture. A l’heure où je rédige ma chronique (en retard), je conserve plus des impressions que des idées précises de ma lecture et elles ne sont pas très positives.

Je ne suis pas certaine que je recommanderais ce livre. Il ne m’a pas fait passer un mauvais moment mais, vu ce que j’en retiens, je me demande si je n’ai pas un peu perdu on temps en le lisant.

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