une main de l'empereur 2

La main de l’empereur (T.2) – Olivier Gay

Titre : La main de l’empereur II
Saga : La main de l’empereur, tome 2 (Préquel de Les épées de glace)
Auteur : Olivier Gay
Editions : Bragelonne
Genre : Fantasy
Couverture : Magali Villeneuve

J’ai lu le tome 1 de La main de l’empereur avant d’ouvrir le blog mais j’essayerai d’ajouter ma chronique bientôt. En revanche, vous pouvez retrouver ma chronique de la duologie Les épées de glace ici !
Attention, je parle ici d’un tome 2. Normalement il n’y a pas de spoil du premier tome dans le résumé ni dans mon avis mais si vous préférez ne rien savoir de l’histoire, passez votre chemin pour l’instant.

Résumé : Les guerres koushites sont finies mais l’empire ne connaît toujours pas la paix. Les barons profitent de la situation pour se rebeller, et la corruption règne au sein de la capitale. Aux côtés du jeune duc Gundron, Rekk reprend du service. Il peut toujours compter sur les femmes de sa vie, Bishia et Dareen, pour le guider dans la bonne direction. Mais est-ce vraiment la bonne ?
Pour protéger ceux qu’il aime, le Boucher est prêt à tout.

Mon avis
La première chose dont j’ai envie de vous parler, c’est du pincement au cœur que j’ai ressenti en fermant le livre que j’ai, malgré tout, dévoré en à peine plus d’une journée. Ca m’arrive très rarement mais j’ai vraiment de la peine à quitter Rekk et les quelques personnages survivants de l’histoire (mais je reviendrais sur ce point plus tard). Tout ce que j’ai envie de faire dans l’immédiat c’est relire Les épées de glace, faire un bond de 20 ans dans le futur, retrouver les personnages que je viens de quitter, re-rencontrer les nouveaux et quand j’aurai fini, relire le premier tome de La main de l’empereur et tout recommencer à l’infini.

On retrouve Rekk immédiatement à la suite du premier tome. Il quitte Vesyria pour rejoindre Musheim, la capitale, aux côtés de l’empereur. Très vite, il est appelé à partir en mission suicide pour rétablir le jeune duc Gundron renversé par les barons, ses vassaux. A 200 contre 4000, le défi est taillé pour le jeune général !

Ce que j’adore dans les histoires d’Olivier Gay ce sont les personnages. Rekk est un personnage complexe : c’est un guerrier hors pair, sûr de lui, qui n’hésite pas à jouer de sa réputation de Boucher pour vaincre ses ennemis et réussir ce qu’il entreprend. Dans le même temps, c’est un homme droit, incorruptible, tourmenté par les trop nombreux morts qu’il a laissés derrière lui.
On s’attache également aux personnages secondaires que l’auteur prend un malin plaisir à abattre sans aucune pitié ou à maltraiter. Soyez prévenus, il y a de la trahison et de la manipulation toutes les deux pages et Olivier Gay n’a aucune pitié pour notre petit cœur de lecteur.

J’ai particulièrement aimé la relation qui s’établit entre Rekk et l’empereur dans ce tome. Le souverain craint Rekk à cause de sa popularité montante qui éclipse les succès militaires de l’empereur dans l’opinion publique. Celui-ci va se livrer à un jeu serré de manipulation pour utiliser le général à son bénéfice en lui faisant porter personnellement la responsabilité des mauvaises actions qu’il va mener. De son côté, Rekk, conscient d’avoir été utilisé par le passé, n’hésite pas à envoyer promener le souverain pour suivre sa propre voix. Pour autant, il ne peut échapper totalement à son emprise et se libérer des liens du marionnettiste.

Ce que j’ai adoré, c’est qu’en ayant lu Les épées de glace, on sait que les relations entre certains personnages vont radicalement changer dans ce tome 2 : des amis qui se détestent 20 ans plus tard, des rivaux qui trouvent des intérêts communs. Je mourrai d’envie de connaître les rebondissements à l’origine de ces revirements de situation. Je n’ai pas été déçue, tout s’emboîte parfaitement et trouve une explication.

En bref, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre et plus globalement pour les deux duologies Les épées de glace et de La main de l’empereur. Olivier Gay nous fait passer par toutes les émotions et nous propose un récit plein d’action. On est pris d’une affection énorme pour les personnages et on souffre en tant que lecteur quand ils en voient de toutes les couleurs (ou qu’ils perdent subitement la vie).

 

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